La maison

La maison Charlotenia est une batisse du 18ème siècle, typique de l'architecture du pays de Cize, située en plein coeur de Saint-Jean-Pied-de-Port.

PAR MAISON CHARLOTENIA

L'HISTOIRE

Bien que sur le linteau principal soit indiqué la date de 1743, la maison existe probablement depuis le 17ème siècle.


L'ancienne maison de Notariarena avait pour propriétaire Jean d'Arozteguy, notaire royal cité notamment en 1690. Il était probablement le parent de Pierre d'Arozteguy cité dès 1632 comme notaire, et de Juan/Jean de Arozteguy, merin de Saint-Jean, cité dans les années 1660. La maison est parfois nommée Tafernaberria au XVIIIème siècle.


En 1740, ses héritiers la cèdent à Catherine d'Iriberry épouse de Jean de Saint-Esteben, voiturier. Cet achat était probablement fait dans le but de la donner à leur fils Bernard (marié en 1741 avec Jeanne de Caimondo) qui la rebâtira. Elle est ensuite passée dans les mains de Pierre de Saint-Esteben, leur fils, négociant dont la succession semble être passée à ses frères et sœurs dont Xavier négociant à Madrid. 


Nous ignorons le sort de cette famille et donc de la maison à partir de la fin du XVIIIème.

La maison a ainsi traversé les tumultes de la révolution française, les nombreuses guerres contre le voisin espagnol, la révolution industrielle, les vagues de disettes et l’émigration vers l’Amérique latine qui s’en suivit, puis vers les états-unis, la première et la seconde guerre mondiale, les trente glorieuses, jusqu’à nos jours. Elle a aussi traversé 3 siècles de la petite histoire quotidienne de Saint-Jean-Pied-de-Port et de ses alentours.

POURQUOI CHARLOTENIA ?

La maison a appartenu à la famille Charlot vers 1874, d'où son nom de Charlotenia (Xarlotenia).


Tristan Charlot Goïtino, originaire du village, proche de Saint-Jean-Pied-de-Port, Beyrie-sur-Joyeuse (où une maison nommée Charlotenia existe aussi), rencontre à Montévidéo Marie Alçugarat Etchépareborde, avec qui de retour en France, il acquiert la maison (vers 1874) qui se nommera, Xarlotenia (Charlotenia), jusqu'à aujourd'hui.


Marie Charlot et son mari Jean-Louis Sallaberry avec sur ses genoux Bernard Sallaberry, Marquita Charlot (à droite) et Amalia Charlot à gauche


photo prise vers 1883

LA FAMILLE SALLABERRY

Après la mort de Tristan Charlot, Marie Charlot se remarie avec Jean-Louis SALLABERRY dit Etchecahar, en 1880. C'est leur unique fils, Bernard, qui héritera de la maison. Dès lors, la maison appartiendra à un descendant de la famille Sallaberry, jusqu'à aujourd'hui et la vente de la maison à Céline Olaso et Jérôme Sullerot.